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Pourquoi la Psychologie ? 

Les addictions m'ont rapidement amené à me questionner sur ce qui pouvait pousser un individu à laisser sa famille, ses amis, son travail et sa propre santé de côté au profit d’une substance ou d'un comportement. Je voulais comprendre. Cherchent-ils une source de plaisir immédiate ou plutôt à échapper à quelque chose ? 

Parallèlement, je voyais leur entourage rongé par la culpabilité, la colère, la tristesse et l'angoisse. Puis, observant ces adultes, je me questionnais sur leur résilience. Ils restaient, malgré une vie ponctuée de difficultés et de déceptions. Pourquoi ? Seul l’amour explique ça ? Y a-t-il autre chose ? J’ai voulu comprendre la complexité de l’humain, avec ses contradictions, ses capacités incroyables à surmonter le plus dur et pouvant être d’une fragilité extrême face à d’autres situations considérées comme « moins dures ». 

 

Ma première année de psychologie est marquée par la notion de ressources personnelles (et par Freud aussi, soyons honnêtes). Nous avons toutes et tous ces ressources, parfois bien enfouies mais bien présentes. Aujourd’hui, mon travail de psychologue est axé autour de cette notion : aider l'humain à trouver ses ressources, à en prendre conscience afin de les faire émerger et pouvoir les solliciter quand il le faut. 

Ces ressources peuvent prendre différentes formes. Chaque individu, au cours de sa vie et de ses expériences, va s’adapter à sa façon aux événements. En fonction de la situation, il tente de se protéger ou de la reproduire. On pourrait les résumer comme un ensemble de compétences permettant de faire face, de s’adapter ou d’apprécier le moment. Et on constate souvent en entretien psychologique que l’humain à cette tendance à sous-estimer ses ressources, ou à ne pas les voir du tout. 

 

C’est cette notion qui a très largement influencé mon choix d’orientation : les Thérapies Cognitives et Comportementales (TCC pour les intimes).  

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